La vitesse d'obturation et nombre ISO


Résumé des épisodes précédents : Seul un flux précis de lumière doit atteindre la pellicule. Le diaphragme se comporte comme un robinet. Vous suivez ?

Flux, robinet, ... S'agit-il de lumière ou... d'eau ? Et je n'ai pas encore parlé de capacité !

La pellicule, en effet, a ses limites : Au-delà d'une certaine quantité de lumière, elle sera "aveuglée"; En deçà, aucun détail n'apparaîtra. Ce juste milieu s'exprime par une sensibilité en degrés ISO (pour International Standard Organisation).

Une pellicule très sensible "fait" 400 ISO, ou plus. Une pellicule moyennement sensible fait 200 ISO. Une pellicule peu sensible peut avoir une capacité de 50 ISO, voire moins.

Cette sensibilité et le diaphragme conditionnent la VITESSE D'OBTURATION : Exprimée en fractions de secondes le plus souvent, c'est principalement elle qui fait les photos "bougées" ou non...

La relation entre diaphragme et vitesse dépend de la sensibilité de la pellicule, mais aussi de la lumière disponible (relation : diaphragme/vitesse/sensibilité).

Plus une pellicule sera sensible, moins le temps de pose nécessaire sera long (vitesse d'obturation plus grande) à intensité de lumière constante (ou mêmes conditions d'éclairage).

Attention : Plus une pellicule a un nombre ISO grand, plus les grains d'émulsion du négatif sont gros et plus ils seront visibles (en particulier lors des agrandissements). De même en numérique, plus l'ISO choisit sera grand, et plus il y aura un bruit sur votre image qui sera d'autant plus gênant que vous voudrez l'agrandir.